Une entreprise est par nature exposée à un ensemble de risques. L’analyse de ses vulnérabilités permet d’identifier la majorité de ces risques.
Le processus d’analyse et d’évaluation de ces risques permet d’identifier ceux qui sont les plus impactant sur l’atteinte des objectifs stratégiques de l’entreprise. Certains de ces risques sont directement liés à la gouvernance. La gestion des risques est désormais intégrée au plus haut niveau de la direction d’entreprise, au conseil d’administration.
L’émergence de nouveaux risques, notamment ceux liés à l’environnement et au changement climatique, change la perception de la notion de risque des dirigeants. Cette perception évolutive du risque climatique ne s’explique pas seulement par des impératifs réglementaires et législatifs. En fait, les entreprises cherchent, avant tout, à se prémunir contre ces risques, qui peuvent représenter une grande menace pour leurs patrimoines.
Le risque climatique est désormais considéré par l’Union Européenne comme un risque systémique, au même titre que le risque financier. Ceci explique l’intérêt croissant suscité pour une meilleure maîtrise de ce risque. La transition vers une économie « verte » impacte les modèles de gouvernance d’entreprise.
L’élaboration de ces modèles prend en compte désormais le risque climatique en l’intégrant à tous les niveaux de gouvernance, notamment dans les secteurs bancaire et d’assurance : direction générale, comités et conseils, différentes fonctions de contrôle interne, de conformité et d’audit. Ces acteurs économiques, exposés au risque climatique, commencent à nommer un correspondant climat, responsable du suivi et de communication sur les sujets liés au risque climatique.
La mise en place de bonne gouvernance, reposant sur la transparence, une communication effective et la responsabilisation des différentes parties prenantes, requiert une culture en risque à tous les niveaux de l’entreprise.
Notre entreprise offre ses services pour accompagner les opérationnels à développer diverses compétences et acquérir des connaissances liées à la gestion des risques climatiques et aux récentes techniques utilisées pour une meilleure résilience. Nous pourrons ainsi contribuer efficacement à l’élaboration du reporting réglementaire dicté par l’article 173 de la loi sur la transition énergétique et la mise en place d’indicateurs de performance.
La valorisation de l’engagement de l’entreprise vis-à-vis de l’environnement et du climat contribue à son rayonnement et reflète une bonne image recherchée par les dirigeants.
Le management des risques nécessite une vision globale et dynamique intégrant
- L'environnement
- La gouvernance
- Toutes les fonctions de l’entreprise
- Les exigences réglementaires.
Il y a donc une nécessité de disposer d’une approche globale de gestion des risques. Cette approche intègre la stratégie d’entreprise et les responsabilités individuelles des acteurs opérationnels.
Elle doit favoriser une définition des risques basée sur les menaces à l’atteinte des objectifs et non uniquement par rapport aux pertes.
De plus, ce dispositif de management des risques doit être adapté à une norme reconnue (ISO 31 000, COSO, Bâle II-III, AMF, Solvabilité II, …)
Le processus associé à ce cadre global peut être décliné en cinq étapes fondamentales :
(1) Analyser et comprendre l’environnement interne et externe.
(2) Identifier les risques, y compris les risques émergents
(3) Analyser et évaluer ces risques.
(4) Traiter les risques en priorisant ceux jugés critiques selon leur fréquence, probabilité d’occurrence et le niveau de menace pour l’entreprise
(5) Contrôler et surveiller les risques pour les maintenir à un niveau acceptable en fonction des objectifs de l’entreprise.
Le management du risque climatique peut être mené selon une démarche globale s’appuyant sur diverses connaissances liées à l’environnement, aux données géographiques, climatiques, scientifiques, aux marchés et à l’économie.
Une entreprise a besoin d’analyser le climat d’une région où il détient un portefeuille d’actifs. La variabilité et les tendances du climat local, le degré de prévisibilité sur différentes périodes et l’évolution potentielle sont des paramètres très importants à suivre et à maîtriser car ils impactent la valeur de son patrimoine.
Les données historiques et les tendances actuelles et futures doivent permettre à une entreprise d’estimer l’impact potentiel du dérèglement climatique sur son activité.
Les services climatiques et les modèles de projection et prévision sont des outils d’aide à la gestion des risques. A cela, s'ajoute la réglementation, en vigueur et à venir, qui doit être prise en compte très tôt dans l’élaboration du cadre global de management des risques.
L’analyse des décisions prises par les différentes acteurs (autorités publiques, institutions, etc.) permet d’identifier les secteurs et les zones géographiques où la gestion des risques climatiques constitue une priorité. Le mangement du risque climatique doit permettre à une entreprise de structurer et de gérer son portefeuille d’actifs, faire des choix d’investissements ciblés, anticiper et évaluer l’impact du risque dans toutes ses dimensions financière, légale et réglementaire.
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